jeudi 28 mars 2024
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Le budget de gestion : Hasbellaoui s’explique .

 

Le secteur de la santé a lancé, depuis 2015,  plusieurs projets pour améliorer la gestion des Etablissements publics de  santé et assurer des soins de qualité, en attendant la promulgation de la  nouvelle lois sanitaire,  a déclaré dimanche à Alger le ministre de la  Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui.

Le ministre a rappelé « le rôle important du secteur hospitalier public  qui prend en charge la protection et le développement de la santé à travers  les programmes de prévention et l’organisation des soins », ajoutant que le  secteur « compte plus 571 établissements de santé et 48 établissements sous  tutelle ».

Le budget global du secteur 

Hasbellaoui a évalué à 483,8 milliards DA le budget global du secteur de la santé en 2015, dont 452,7 milliards DA représentant le budget de  gestion, y compris la contribution de la Caisse de sécurité sociale qui  s’élève à 65,2 milliards DA, ajoutant que les affectations consommées ont  atteint 385,9 milliards DA.

PCH , 50% des ressources  pharmaceutiques

Un taux de 95,28% des dotations budgétaires a été affecté au financement  des activités des établissements de santé, dont près 81,63 % au titre de  budget des établissements, 12,90 % de la Pharmacie centrale des hôpitaux  (PCH) pour doter les établissements de santé de 50% des ressources  pharmaceutiques et 0,75 % de l’Institut Pasteur d’Algérie pour  approvisionner les établissements de santé en vaccins.

Pasteur Bloqué par le plafonnement 

Par ailleurs, le ministre a imputé le retard dans les affectations  financières de l’Institut Pasteur pour approvisionner les établissements en  vaccins et sérums au « système de plafonnement mis en place par les pouvoirs  publics qui n’a permis de les débloqué qu’en septembre 2015 ».

Budget d’équipement

S’agissant du budget d’équipement, le ministre a avancé le montant de 12,9  milliards DA, relevant que le taux de réalisation des opérations dans le  cadre des différents programmes de développement « était très faible », le  taux de consommation des autorisations des programmes n’ayant pas dépassé  30,11% ».

Le solde des fonds 

Par ailleurs, le ministre a rappelé qu’aucune dépense financière n’a été  enregistrée concernant le Fonds spécial pour les urgences et les activités de soins médicaux et le Fonds de lutte contre le cancer, indiquant que le  solde du premier Fonds est de 87,910 milliards DA contre 22,490 milliards  DA pour le deuxième ».

                                                                                                                                                             Synthèse