vendredi 19 avril 2024
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Face aux parlementaires

Cancer : Hasbellaoui dresse son bilan.

Répondant  aux questions posé par les  députés, lors d’une  séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN), sur le manque de  prise en charge du cancer, M. Hasbellaoui a indiqué que son département  ministériel annoncerait, au cours du 1er semestre 2018, les résultats d’une  étude, réalisée en 2017, en collaboration avec l’Organisation mondiale de  la santé (OMS), sur les facteurs de risque de maladies chroniques, dont le  cancer.

Il a cité, à ce titre, le Plan de prévention et de lutte contre les  risques des maladies chroniques (2015-2019), élaboré en coordination avec  tous les secteurs.

« Le cancer a connu une recrudescence »

Le cancer qui « a connu une recrudescence ces dernières années » ne touche  pas uniquement l’Algérie, mais tous les pays du monde, en raison de  facteurs environnementaux et d’autres au changement de mode de vie, a  précisé le premier responsable du secteur de la Santé.

A propos de la situation épidémiologique du cancer en Algérie, M.  Hasbellaoui a indiqué que les statistiques des registres nationaux font  état de 42.720 nouveaux cas enregistrés en 2015, soit 106 cas pour 100.000  habitants, un taux qualifié par le ministre, de « faible par rapport à celui  des pays voisins ».

« Lutte contre le cancer »

Il a rappelé, à cet effet, le Plan national de lutte contre le cancer  (2015-2019), initié par le président de la République,  M. Abdelaziz Bouteflika, qui en a fait un « chantier présidentiel  » à même  de contribuer « à l’amélioration de la prise en charge des personnes  atteintes de cette maladie ».

 « La prise en charge des tumeurs »

Concernant la chimiothérapie, M. Hasbellaoui a annoncé l’ouverture de 41  services et 77 unités à travers le pays, dotés d’équipes médicales  qualifiées, pour davantage de proximité entre les services du secteur et le  citoyen, outre un important budget affecté à la Pharmacie centrale des  hôpitaux (PCH), pour la prise en charge des tumeurs malignes.

« Hausse du  nombre d’accélérateurs »

S’agissant de la radiothérapie, le ministre a fait état d’une hausse du  nombre d’accélérateurs de 7 en 2013 à 28 en 2017, ce qui a contribué à  l’amélioration de la qualité des soins et au rapprochement des dates des  rendez-vous, assurant que la situation devrait « s’améliorer davantage »,  après l’ouverture des nouveaux centres, en cours de réalisation.

Il a rappelé, par ailleurs, les campagnes de dépistage précoce menées par  le ministère, à travers des cliniques mobiles, en coordination avec les  associations de malades, ayant permis de « le diagnostic de quelques cas  dans certaines régions. » a-t-il conclu

synthèse SN