Depuis trois mois les employés de laboratoire pharmaceutique Astrazeneca se retrouvent confrontés à un avenir sombre.
Les déboires du personnels ont débuté le 26 février dernier, le laboratoire anglais AZ, à décider de mettre l’ensemble de ses employés Algériens en congé payé pour non-renouvellement de sa licence du bureau de liaison. Suite à la correspondance adressée par Ahmed Ouyahia à Mohamed Benmeradi Ministre du commerce à cette période, lui ordonnant l’annulation des autorisations accordées aux bureaux de liaisons .
Possédant un effectif très important pour un bureau de liaison 156 salariés !, AZ propose à ses employés deux options ; démissionner ou signer un contrat avec le groupe Clinica. Deux propositions totalement rejetées par les employés de ce laboratoire « C’est du marchandage avec notre carrière » nous dira un groupe d’employé reçu dans notre bureau, avant d’enchainer « Le problème avec l’option Clinica c’est que sur le contrat c’est clinica qui gère l’employé et sa carrière et non pas le laboratoire AZ et ‘a aucun moment nous avons une garantie de reprise de nos postes respectifs une fois l’entité Astra Algérie sera créé, voilà pourquoi nous refusons d’aller chez Clinica »
En vérité l’option clinica permettra tout simplement à Astrazeneca de reprendre ses activités de promotion médicales sur le marché algérien en passant par un prestataire « Clinica » en attendant la création d’une entité AZ algérienne légale avec ses partenaires Algériens sous la règle 49/51.
AZ a envoyé des fiches de vœux pour les employés les invitant à préciser leurs choix, les 156 employés sont unanimes « pas de démission ni un transfert vers Clinica » Affaire à suivre
SN