mercredi 17 décembre 2025
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Grâce à plus de 200 unités de production, l’Algérie couvre 80 % de ses besoins en médicaments.

L’Algérie assure aujourd’hui près de 80 % de ses besoins nationaux en médicaments, grâce à un tissu industriel composé de plus de 200 unités de production réparties à travers plusieurs wilayas, dont dix spécialisées dans les traitements anticancéreux.

C’est ce qu’a affirmé Dounia Bouderbal, cheffe de la sous-direction de la promotion de la production pharmaceutique au ministère de l’Industrie pharmaceutique, soulignant l’ampleur des progrès réalisés par le secteur.

 

Intervenant dans l’émission « L’invité du jour » sur la chaîne III de la Radio algérienne,  Dounia Bouderbal est également revenue sur les résultats du Conférence ministérielle africaine sur la production pharmaceutique, tenue du 27 au 29 novembre 2025 en coordination avec l’Organisation mondiale de la Santé. L’événement a rassemblé 29 pays africains, plus de 700 participants, ainsi que plusieurs organisations internationales, dont l’UNICEF, l’ONUDI et le Africa CDC, traduisant l’enjeu stratégique de l’accès équitable aux médicaments sur le continent.

Les travaux ont porté notamment sur l’autosuffisance sanitaire, la fabrication locale de médicaments et le renforcement des capacités industrielles, tout en mettant en lumière l’expérience algérienne dans ce domaine. En marge du congrès, une exposition organisée au Palais des expositions (Safex) a permis aux industriels nationaux de présenter leurs produits, aboutissant à la signature de cinq contrats d’exportation pour un montant global de 10 millions de dollars avec des pays africains tels que la Mauritanie, la Libye et le Sénégal, couvrant les médicaments et les dispositifs médicaux.

La responsable a également indiqué que l’Algérie est désormais en mesure de répondre à une demande extra-continentale, notamment à destination du Sultanat d’Oman et de plusieurs pays du Moyen-Orient, dont l’Arabie saoudite, en particulier pour l’insuline, affirmant que la production nationale dépasse aujourd’hui les besoins du marché local.

Enfin, Dounia Bouderbal a insisté sur l’importance de l’attractivité des investissements, notamment dans le segment des dispositifs médicaux. La numérisation des procédures, la simplification des autorisations et l’élaboration d’une cartographie industrielle précise constituent, selon elle, des leviers majeurs pour renforcer la production locale et réduire durablement la facture des importations.

Santé News

 

 

 

 

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