– Les participants à la 7ème éditions des journées nationales de pharmacie, ouverte mercredi au CHU Nedir Mohamed de Tizi-Ouzou, recommandent de « recourir à la pharmaco-économie pour une meilleure prise en charge des patients » atteints de certaines pathologies.
Placées sous le thème « La pharmacie hospitalière : face aux nouvelles thérapies innovantes », la rencontre a permis aux différents intervenants de mettre en rapport « la cherté des médicaments et son impact sur le traitement dispensé aux patients atteints de certaines pathologies ».
Dr Maacha: »mesurer les coûts et les conséquences »
« Le coût élevé des produits médicamenteux nécessaires pour le traitement de certaines pathologies prend souvent le dessus sur le devenir des patients durant les traitements », a déploré Dr Rachid Maacha, sous directeur des produits pharmaceutiques au niveau du CHU. C’est pourquoi, a-t-il souligné, « il est important de définir des cibles et des priorités ».
Évoquant le cas des patients atteints d’hémophilie, Dr Maacha a estimé que « l’approche médico-économique qui cherche à mesurer les coûts et les conséquences d’une stratégie thérapeutique est rendue difficile dans leur prise en charge, en raison notamment du grand nombre de facteurs intervenant dans l’évolution de la maladie, de la difficulté d’effectuer des essais cliniques sur un nombre suffisant de patients et de la validité externe des résultats des études ».
« Rationnellement le portefeuille médicamenteux »
D’où, a-t-il préconise, « l’urgence du recours à la réunion de concertation pluridisciplinaire, qui doit associer le médecin et le pharmacien, pour l’établissement d’un protocole personnalisé pour chaque patient et la prise de décision scientifique ».
Cela permettra, a relevé le responsable, « d’une part, de gérer rationnellement le portefeuille médicamenteux et, d’autre part, offrir une meilleure prise en charge du patient »
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