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Le nombre de médicaments anticancéreux produits en Algérie a bondi, tout comme l’enveloppe financière allouée à la prise en charge des cancers, traduisant l’engagement de l’État en faveur d’un traitement moderne et accessible. A affirmé le Directeur général de la Pharmacie centrale des Hôpitaux (PCH), M. Sabri Djeroud dans une déclaration faite a l’APS.
La production nationale de médicaments anticancéreux connaît une progression notable en Algérie. Le nombre de références fabriquées localement est passé de 33 en 2023 à 52 en 2025, offrant un soutien significatif à l’enveloppe financière consacrée à cette catégorie thérapeutique, a annoncé un responsable du secteur de la santé.
Cette dynamique s’inscrit dans un contexte où les médicaments innovants représentent désormais 66 % du budget global dédié au traitement des cancers. « C’est un indicateur fort de la volonté des autorités de privilégier l’accès à des thérapies de pointe pour les patients algériens », a-t-il souligné.
Dans le même temps, l’enveloppe financière globale allouée au traitement des cancers a enregistré une augmentation de 400 % entre 2023 et 2025, illustrant l’engagement accru de l’État à assurer un traitement moderne, efficace et accessible aux malades atteints de cancer.
Cette double progression – production locale et budget renforcé – marque une étape décisive vers l’autonomie thérapeutique et l’amélioration de la prise en charge des cancers en Algérie.
