Les conditions sanitaires d’entrée et d’embarquement à destination de l’Algérie viennent d’être revues et renforcées et ce, en prévision de la réouverture des frontières aériennes prévues à partir du 1 er juin prochain. Les ressortissants, algériens ou étrangers, devront désormais se soumettre à un confinement sanitaire générale et obligatoire d’une période de cinq jours au niveau d’un des établissements hôteliers.
La levée du confinement ne se fera au qu’au cinquième jour à la suite d’un test de dépistage du COVID-19 négatif. En cas de résultat positif, le confinement est systématiquement reconduit pour une période supplémentaire de cinq autres jours. Selon les services du Premier ministre, cette nouvelle condition qui fait partie de la stratégie nationale de surveillance sanitaire sera ainsi applicable même pour les personnes présentant à leur arrivée un test PCR négatif de moins de 36 heures, avant la date du voyage. C’est dire que les termes du protocole sanitaire d’entrée en Algérie sont revus à la « hausse ».
Pourquoi ? Quelles sont-elles les raisons qui ont motivé la révision des mesures sanitaires d’entrée en Algérie ?
Le Communiqué des services du Premier ministère n’a pas détaillé les arguments liés à la nouvelle copie des critères d’accès au sol algérien, puis qu’il une dizaine le confinement général est imposé uniquement aux voyageurs qui s’avèrent être porteurs du virus après avoir effectué un autre test à leur arrivée en Algérie. A en croire des sources concordantes, c’est l’affaire des 20 ressortissants indiens porteurs du variant indiens, détectés par les séquenceurs de l’Institut pasteur d’Algérie, alors qu’ils étaient déclarés négatifs au virus de la covid-19, en présentant une attestation de Test-PCR négatif de moins de 36 heures, conformément au protocole sanitaire en vigueur à l’aérogare d’Alger.
« Ils ont présenté à leur arrivée à l’aéroport Houari Boumediene des documents prouvant qu’ils sont négatifs au covid-19, attestations de test PCR dument négatifs délivrés par un laboratoire européen, mais les équipes de surveillance sanitaire dépêchés à l’aéroport les ont soumis à un autre test de contrôle sanitaire, après quoi leurs prélèvements ont également scanné par le séquenceur de l’IPA qui avait d’ailleurs annoncé la semaine passée la détection de 20 nouveaux cas de variant indien », expliqueront nous sources. Cette affaire des 20 nouveaux de variant indien a, en fait, mis en alerte les membres du Comité scientifique qui ont averti et proposé aux Hautes autorités de revoir le protocole sanitaire élaboré en prévision de la réouverture des frontières.
D’ailleurs, le communiqué des services du Premier ministre fait rappeler que les mesures d’embarquement en direction d’Alger, Oran ou Constantine ont été arrêtées par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, au terme des consultations avec le comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus et l’autorité sanitaire, et sur instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Les nouvelles exigences décrétées par le premier ministre se sont inspirées de la stratégie nationale de lutte contre le coronavirus. Laquelle stratégie est basée sur la prudence, la progressivité et la flexibilité et restent adaptables en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique. Il s’agit en fait de de préserver la santé des citoyens et à les prémunir contre tout risque de propagation de la covid-19.
Santenews-dz.com