Le Conseil national de déontologie médicale , instance chargée de réguler les professions médicales , traverse une crise interne majeure marquée par une dualité de légitimité et un conflit désormais porté devant la justice.
La tension a éclaté lors des élections de renouvellement partiel des trois branches — médecins, dentistes et pharmaciens — après la création d’un « conseil parallèle » le 12 juin 2025, accusé d’opérer hors cadre légal. Ce dernier, dirigé par le Dr Mohamed Bekkat Berkani, a lancé un calendrier électoral contesté par le camp du Pr Mohamed Reda Dib, président du Conseil supérieur pour la déontologie médicale. Cité le quotidien Echourouk news.
Le 25 novembre, la justice administrative a ordonné la suspension des élections prévues fin novembre et en décembre, le temps de statuer sur le fond. Le recours déposé par Bekkat Berkani pour annuler cette décision a été rejeté.
Dib charge le conseil
Alors que Dib charge le conseil parallèle d’avoir plongé la profession dans une crise structurelle, Bekkat Berkani minimise le conflit et renvoie la responsabilité aux dentistes, sans plus de détails.
Mettioui, appelle à une intervention des autorités
De son côté, le président des pharmaciens, Nordine Mettioui, appelle à une intervention des autorités supérieures et à une réforme profonde séparant les chartes déontologiques de chaque profession. Il affirme respecter la décision de justice et suspendre tout processus électoral.
La crise, inédite, paralyse l’organe déontologique national et entretient une situation de blocage institutionnel sans issue immédiate.
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