Le ministre de la Santé Boudiaf a affirmé que la politique pharmaceutique mise en place en Algérie et « qui a vocation à assurer la conformité, la disponibilité et l’accessibilité du médicament s’appuie de plus en plus sur une production locale des médicaments ».
« Cette politique est actuellement en cours d’actualisation à l’effet de consolider les acquis et d’accompagner le défi de l’accès aux molécules innovantes sachant qu’en Algérie la dépense de santé, y compris pour le médicament, est majoritairement et principalement à la charge du Trésor public et du système de sécurité sociale », a-t-il fait savoir.
Il a expliqué, à cet égard, que la révision de l’arsenal juridique régissant le secteur de la pharmacie à la faveur de l’avant-projet de nouvelle loi sanitaire et de la mise en place de l’Agence nationale des médicaments a pour objectifs fondamentaux l’encouragement de la production locale des médicaments, la promotion de la prescription et de la consommation des médicaments génériques et l’approvisionnement du marché au moindre coût par la maîtrise des coûts à l’importation.
Concernant la production locale, le ministre a expliqué que la promotion de cette industrie « vise non seulement à sécuriser la disponibilité des médicaments essentiels, mais aussi à les rendre accessibles et à des coûts supportables par la collectivité ».
Il a affirmé que le dossier portant promotion de l’industrie nationale du médicament bénéficie de « l’attention particulière » du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.