Répondant aux questions posé par les députés, lors d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN), sur le manque de prise en charge du cancer, M. Hasbellaoui a indiqué que son département ministériel annoncerait, au cours du 1er semestre 2018, les résultats d’une étude, réalisée en 2017, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), sur les facteurs de risque de maladies chroniques, dont le cancer.
Il a cité, à ce titre, le Plan de prévention et de lutte contre les risques des maladies chroniques (2015-2019), élaboré en coordination avec tous les secteurs.
« Le cancer a connu une recrudescence »
Le cancer qui « a connu une recrudescence ces dernières années » ne touche pas uniquement l’Algérie, mais tous les pays du monde, en raison de facteurs environnementaux et d’autres au changement de mode de vie, a précisé le premier responsable du secteur de la Santé.
A propos de la situation épidémiologique du cancer en Algérie, M. Hasbellaoui a indiqué que les statistiques des registres nationaux font état de 42.720 nouveaux cas enregistrés en 2015, soit 106 cas pour 100.000 habitants, un taux qualifié par le ministre, de « faible par rapport à celui des pays voisins ».
« Lutte contre le cancer »
Il a rappelé, à cet effet, le Plan national de lutte contre le cancer (2015-2019), initié par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, qui en a fait un « chantier présidentiel » à même de contribuer « à l’amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de cette maladie ».
« La prise en charge des tumeurs »
Concernant la chimiothérapie, M. Hasbellaoui a annoncé l’ouverture de 41 services et 77 unités à travers le pays, dotés d’équipes médicales qualifiées, pour davantage de proximité entre les services du secteur et le citoyen, outre un important budget affecté à la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), pour la prise en charge des tumeurs malignes.
« Hausse du nombre d’accélérateurs »
S’agissant de la radiothérapie, le ministre a fait état d’une hausse du nombre d’accélérateurs de 7 en 2013 à 28 en 2017, ce qui a contribué à l’amélioration de la qualité des soins et au rapprochement des dates des rendez-vous, assurant que la situation devrait « s’améliorer davantage », après l’ouverture des nouveaux centres, en cours de réalisation.
Il a rappelé, par ailleurs, les campagnes de dépistage précoce menées par le ministère, à travers des cliniques mobiles, en coordination avec les associations de malades, ayant permis de « le diagnostic de quelques cas dans certaines régions. » a-t-il conclu
synthèse SN