jeudi 3 octobre 2024
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Soins des Algériens dans les hôpitaux français : Les dispositions expliquées par l’ambassade de France

L’ambassade de France en Algérie apporte des précisions sur le récent protocole d’accord entre les deux pays relatifs aux soins des ressortissants algériens dans les hôpitaux  français.

Dans un communiqué rendu public, dimanche, la  représentation diplomatique française rappelle que « la France et l’Algérie ont signé en avril 2016 à Alger un protocole annexe à la convention générale sur la sécurité sociale, relatif aux soins de santé programmés dispensés en France, aux ressortissants algériens assurés sociaux et démunis non assurés sociaux résidant en Algérie » avant d’expliquer les dispositions prévues à ce sujet.

Ce protocole, qui établit un cadre administratif unifié et fiable pour l’organisation et la prise en charge par la CNAS algérienne des soins prodigués en France à des Algériens, « ne concerne que les soins qui ne peuvent pas être dispensés en Algérie qui doivent faire l’objet d’une demande préalable d’autorisation de prise en charge par la CNAS algérienne »,précise la même source.

Après « évaluation financière préalable des soins programmés par les patients algériens dans des établissements français » effectuée par la CNAS, une « attestation de droits aux soins programmés est délivrée »au concerné, toujours selon le même document.

Et ce n’est qu’une fois cette étape accomplie, que les bénéficiaires de cette prise en charge se voient délivrer rapidement des « visas pour soins », selon la représentation diplomatique française à Alger qui précise qu‘ »il signifie nullement que les soins en France sont dorénavant gratuits pour les Algériens ».

« Ce protocole est très positif car il élargit le champ des bénéficiaires potentiels en Algérie et tend à sécuriser les circuits administratifs et financiers entre nos deux systèmes d’assurance maladie.Il doit permettre de réduire le nombre de patients algériens qui vont se faire soigner en France dans le cadre de démarches purement personnelles. Ces démarches individuelles génèrent une dette « privée » qui avoisine 25 millions d’euros et des problèmes de recouvrement »,  souligne la même source.

« Les patients algériens qui ne bénéficient pas d’une autorisation préalable de la CNAS doivent payer la totalité des frais occasionnés »conclut le communiqué..

Un commentaire

  1. Bonne nouvelle