mardi 2 décembre 2025
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Une vaste affaire d’accaparement et de spéculation pharmaceutique

Les services de sécurité ont récemment démantelé une importante bande organisée spécialisée dans l’accaparement et la spéculation sur les produits pharmaceutiques les plus demandés en Algérie.

Cette affaire, qui secoue le secteur de la santé, implique  plusieurs complices chargés du stockage et de la distribution parallèle des médicaments.

Un réseau structuré pour créer la pénurie de médicaments

Selon les éléments de l’enquête, sept personnes sont poursuivies pour avoir organisé un système d’approvisionnement illicite, visant à créer volontairement la rareté ou le déséquilibre de certains médicaments essentiels sur le marché national.

Le cerveau présumé, un médecin généraliste établi à Alger et identifié par les initiales Z.A. Allah, aurait mis en place un stock clandestin de produits pharmaceutiques dans une pièce attenante à sa clinique privée.

Ce dépôt illégal contenait :

des médicaments à forte demande,

des produits anesthésiques et antalgiques,

ainsi que des lots périmés, conservés dans des conditions totalement non conformes aux normes de sécurité

Le médecin mis en cause concluait  des contrats illégaux de vente avec d’autres praticiens à Alger et hors wilaya, leur fournissant des médicaments en échange de rémunérations occultes.

Des complices dans le milieu médical

L’enquête a aussi mis en lumière l’implication d’un infirmier de la clinique, chargé de préparer les commandes pour le compte de médecins partenaires, dont :

une médecin généraliste d’Alger (désignée L.J.),

une praticienne – Les Eucalyptus,

et un chirurgien de la wilaya de Relizane.

Procédure judiciaire et constitution de partie civile

Présentés  lundi devant le tribunal de El Harrach, les suspects ont été auditionnés par le procureur après une enquête approfondie menée par la Brigade de lutte contre la grande criminalité, relevant de la police judiciaire de Bab Ezzouar.

Face à la gravité des faits, le ministère de la Santé, le ministère de l’Industrie Pharmaceutique et la Pharmacie Centrale se sont constitués parties civiles, afin de défendre les intérêts de l’État et d’exiger des réparations.

Santé News 

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