dimanche 3 novembre 2024
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IMC : « La qualité des gammes fabriquées ,nous a  permis de concurrencer des ténors asiatiques en Afrique »

Le directeur des exportations au niveau   du groupe des Industries Médico-chirurgicales (IMC) Mr.Salim Grine détaille dans cet entretien accordé à Santenews-dz.com les programmes des exportations pour l’année 2022 et les ambitions d’IMC. Il revient aussi sur la première opération d’exportation pour l’année 2022 vers la Mauritanie

 

L’ouverture de la nouvelle ligne maritime Alger- Nouakchott  va-t-elle encore booster le programme des exportations de l’IMC vers l’Afrique et vers d’autres régions du monde ?

Salim Grine : Effectivement, l’ouverture de cette nouvelle ligne  maritime Alger- Nouakchott sera d’un grand apport pour l’économie algérienne et les producteurs nationaux qui aspirent à placer leurs produits sur le marché mauritanien et africain. Il faut juste préciser que jusque-là, toutes les opérations d’exportation d’IMC sont assurées par des compagnies maritimes internationales. Alors qu’avec le lancement de cette nouvelle ligne maritime entre les ports d’Alger et de celui de  Nouakchott, les choses  vont certainement s’améliorer. Cette nouvelle liaison maritime va certainement progresser les opérations d’acheminement des  produits et des dispositifs médicaux d’IMC  qui sont très demandé sur le marché  africain / arabe, d’autant que la société des industries Médico-chirurgicales, dans son programme de développement, se focalise sur la production des médicaments issus des biotechnologies.

IMC se focalise sur la production des médicaments issus des biotechnologies.

Quelle est la spécificité de cette opération d’exportation effectuée vers la Mauritanie quelle est la nature  et de la quantité des produits  exportés ?

Salim Grine : L’opération d’exportation d’aujourd’hui s’inscrit dans le cadre d’un accord signé par IMC avec la Centrale des achats des produits médicaux de la Mauritanie. L’accord conclut avec les mauritaniens pour l’année 2022 est estimé à 1 millions d’euros. Nous sommes en fait un fournisseur de choix pour la Mauritanie  pour  approvisionner des hôpitaux  mauritaniens en  produits et dispositifs médicaux, au vu de la qualité des gammes fabriquées selon les normes internationales de fabrication. Ce qui nous  a d’ailleurs permis de concurrencer des ténors asiatiques  des dispositifs médicaux en terre mauritanienne.

 

La qualité des gammes fabriquées selon les normes internationales , nous  a  permis de concurrencer des ténors asiatiques  des dispositifs médicaux en terre mauritanienne.

La quantité et la nature des produits  exportés vers Nouakchott ?

Salim Grine : pour cette première expédition, nous avons exporté des quantités de flacons de solutés massifs. Pour être plus précis, il s’agit de 200 000 flacons de sérums salés  et glucosés. C’est une opération d’exportation  de 5 conteneurs de 40 pieds.

 

IMC à augmenter le volume des exportations 

IMC est-elle aujourd’hui en mesure  à participer, dans les délais,  aux prochaines opérations d’exportations à travers  ce navire reliant entre les deux ports sachant que les délais de rotation annoncés sont de 20 jours ?

Salim Grine : L’opération d’aujourd’hui est de bons augures pour l’année 2022. Ce navire assurant la ligne entre Alger -Nouakchott devra assurer une rotation entre les 2 ports chaque 20 jours. Ce délai de rotation va plutôt aider IMC à augmenter le volume des exportations et du coup répondre aux attentes de nos clients qui souhaitaient qu’on leur achemine nos produits dans les meilleurs délais. A la faveur de cette nouvelle ligne, nos produits seront livrés dans un délai qui ne dépassera pas les 6 jours, soit la durée de la traversée.

Ce qui va amener éventuellement  IMC à renégocier  ses programmes d’exportations vers Nouakchott ?

Salim Grine : Absolument, on va renégocier les programmes d’approvisionnement pour augmenter voire doubler les quantités à exporter vers la Mauritanie. Je souhaite par ailleurs que cette ligne soit élargie à d’autres ports limitrophes dont celui de Dakar au Sénégal  qui assure, faut-il le rappeler, le commerce extérieurs de plusieurs pays africains enclavés.

 

Est-ce que dans le plan de charge d’exportation d’IMC figurent-ils des clients de l’Afrique de l’Ouest qui disposent de  quai au port de Dakar au Sénégal ?

Salim Grine : Nous avons effectivement des clients de l’Afrique qui réceptionne nos produits au port de Dakar. Le Mali dispose carrément d’un quai à Dakar  pour réceptionner nos produits médicaux  kits de dialyses  et des solutés massifs. Nos exportations vers le Mali transitent toujours  via le port sénégalais. Nous rappelons au passage que nous avons signé avec la Centrale des achats de Dakar, un accord estimé à 800 000 euros, pour s’en approvisionner en produits médicaux de IMC. Mieux encore, nous avons des Autorisations de mise sur le marché (AMM) dans une  dizaine de pays africains, Djibouti, Mauritanie, Sénégal, Madagascar, La Libye, le Burkina Faso,  même avec l’Irak. C’est pourquoi nous interpellons les autorités à développer le transport maritime en destination des pays africains.

Santenews-dz.com