Les laboratoires FRATER-RAZES via leurs filiale LFR academy spécialisée dans la formation diplômante ont assuré une formation destinée aux professionnels des médias.
Au-delà de l’opportunité économique qu’ils offrent, les biosimilaires sont en passe de constituer une solution thérapeutique intermédiaire en mesure de supplanter des traitements chimiques qui ont montré leur inefficacité face à certaines pathologies lourdes.
Ce constat fondé sur des vécus scientifiques et des échos parvenus des pays producteurs des médicaments issus de la biotechnologie, a été dressé ce jeudi 3 juin, conjointement par les; Pr Boudis Abdelhakim, Dr Nibouche et Dr Achour à l’occasion d’une conférence formation dédiée aux professionnels des médias. L’ordre de jour de cette session de formation arrêté se décline en fait comme une étape d’un débat national annonçant le début de l’ère des biosimilaires, tout en s’inspirant de l’expérience des laboratoires Frater-Razes, le laboratoire algérien a lancé en novembre 2020 la production du premier biosimilaire made in Algeria le « Varenox » en l’occurrence. Il s’agit d’un anticoagulant qui bloque la formation ou l’extension des caillots dans les vaisseaux sanguins. C’est dire que le groupe pharmaceutique en question a jeté, à travers le « Varenox » les premiers jalons des biosimilaires.
Dr Achour cadre central aux Laboratoires Frater-Razes n’a pas manqué, lors de son intervention, de relever que les services compétents n’ont reçu jusque-là aucun signalement en termes de pharmacovigilance. « Nous comptons d’ailleurs mener une étude post-marketing à grande échelle autour de ce premier biosimilaire fabriqué et commercialisé dans le pays », a expliqué la représentante de Frater-Razes. « Les biosimilaires constituent des solutions thérapeutiques non négligeables pour la prise en charge des pathologies, telles le diabète et le cancer. Ils sont utiles pour réduire les coûts de santé, ils offrent plus d’avantages que de dommages à la société. Ils devraient être réglementé dans l’intérêt de la santé publique », a argumenté Dr Nibouche. Les animateurs de la rencontre ont tenté plus loin de démontrer que même si les enjeux liés aux biosimilaires sont par définition d’ordre économique, ces thérapies innovantes ont tout de même le mérite de s’attaquer aux pathologies lourdes dont le cancer, les maladies génétiques ou encore chroniques, telles que le rhumatisme aigu et le diabète, d’autant que des médicaments chimiques ont fini par montrer leur limite.
Fondement réglementaire à travers l’article 210
Les conférenciers ont repris, pour la circonstance, la définition dans un langage de vulgarisation accessible, les concepts terminologiques de base pour pouvoir assimiler le processus de synthèse des médicaments biologiques. « Il est important de saisir dans la fabrication du médicament en question, la portée les anticorps monoclonaux ou encore de la lignée cellulaire qui désigne par définition la 1er souche fabriqué qui servirait de base pour la production du biosimilaire », soutiendra Pr Boudis. Il y a lieu aussi de rappeler que les laboratoires Frater-Rases sont en train de révolutionner l’industrie pharmaceutique en Algérie. les conférenciers n’ont pas hésité de relever le retard enregistré en matière de cadre réglementaire approprié, même s’il existe un fondement réglementaire à travers l’article 210 prévu dans la loi sanitaire de juillet 2018. La question de Switch de médicaments s’est taillé enfin une part non négligeable dans les débats. Faudra-t-il aborder l’interchangeabilité et la substitution selon la molécule et quelle est la conduite à tenir ?
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