mardi 22 octobre 2024
Accueil > A LA UNE > L’étude ADHERE menée en Algérie chez des diabétiques de type 2

L’étude ADHERE menée en Algérie chez des diabétiques de type 2

[webinaire] « Digital Media academy by  sanofi Algérie» Une Session de formation dédiée aux journalistes spécialisés dans la santé, à l’occasion de la Journée Mondiale du Diabète.

Etude ADHERE:

L’étude ADHERE menée en Algérie chez des diabétiques de type 2 (DT2) est une étude prospective, multicentrique, chez des sujets non équilibrés par le traitement oral et n’ayant pas encore reçu d’insuline, auxquels on donne une insuline basale et qui seront suivis pendant 12 mois durant l’année 2016 L’objectif principal était d’évaluer, en pratique médicale courante, l’adhérence à l’insuline basale à 3, 6 et 12 mois de suivi en utilisant un questionnaire ainsi que la persistance à l’insuline basale après 12 mois de traitement.

Résultats : L’HbA1c moyenne, à l’initiation de l’insuline, était de 9,5 ± 1,7 % etAprès 12 mois de suivi, la moyenne de l’HbA1c était de 7,8 ± 1,4 % La glycémie veineuse à jeun moyenne de 212 ± 64 mg/dl a l’inclusion dans cette étude et Après 12 mois de suivi, elle était de 130 ± 40 mg/dl.

Parmi les patients de l’étude, Seuls 25,4 % des patients ont atteint l’objectif d’HbA1c < 7%. A 1 an de suivi, il a été constaté que l’HbA1c moyenne était significativement plus basse chez les patients persistants (7,7 ± 1,3 %) que chez les non-persistants (8,3 ± 1,8 % ; p < 0,03). Les facteurs retrouvés associés à une bonne persistance sont l’ancienneté du diabète, le type d’insuline et la participation du patient à des séances d’éducation thérapeutique au préalable.

Que pouvons-nous retenir de cette étude ?

Les patients diabétiques de type 2 demeurent mal équilibrés malgré la disponibilité des traitements et leur accessibilité.

L’étude adhère a mis en avant des facteurs évaluant cet échec qui sont l’adhésion et la persistance du traitement. Il a été démontré que les résultats sont meilleurs quand le patient adhère à son traitement et qu’il le poursuit au long cours.

Il est donc nécessaire que le médecin diabétologue, interniste ou généraliste consacre le temps nécessaire pour conseiller et assurer au patient les informations qui lui sont nécessaires. De ce fait, l’éducation thérapeutique s’est avéré être une nécessité dans la gestion des malades atteints de diabète et toute autre maladie chronique. Elle favorise l’autonomie du patient afin qu’il puisse connaitre sa maladie, malgré ses contraintes et qu’il participe à son traitement afin qu’il puisse vivre avec elle et réaliser ses projets personnels et professionnels.

 

Pr SAFIA MIMOUNI-ZERGUI