L’Agence nationale des produits pharmaceutiques est une autorité administrative indépendante qui a pour missions essentielles, entre autres, l’enregistrement de médicaments ainsi que l’homologation des produits pharmaceutiques et des dispositifs médicaux destinés à la médecine humaine.
Elle est également chargée de « veiller à la sécurité, l’efficacité, la qualité et le contrôle de ces produits et à en assurer la régularisation du marché ».
Créée en 2009 et lancée09 ans plus tard en 2017 !!, Elle peine à exercer ses prérogatives, l’Agence Nationale des Produits Pharmaceutiques, souffre de plusieurs obstacles, particulièrement, sur le plan financier, l’ANPP n’a même pas bénéficié d’un budget depuis son lancement.
L’avenir de cette Agence est de plus en plus sombre, lundi dernier 09 Avril, s’est déroulé la passation de consignes entre le docteur Fraihat, directeur de la pharmacie au sein du ministère de la Santé, et sa remplaçante, Mme Benayad, qui occupait jusqu’ici le poste de directrice de l’Agence nationale des produits pharmaceutiques.
« Nous nous sommes pendant longtemps mobilisés pour la mise en place d’une institution spécialisée qui se charge de la régulation de l’activité pharmaceutique nationale, selon des standards modernes, et qui permettent d’accompagner efficacement le développement de la filière pharmaceutique nationale et de la hisser à un niveau d’excellence. Mais, à ce stade et à notre grand regret, la nouvelle agence installée en 2016 peine à exercer ses prérogatives. Nous comprenons qu’une opération de transfert d’attributions légales et réglementaires aussi importante vers cette nouvelle institution puisse donner lieu à quelques dysfonctionnements, mais à nos yeux, il ne peut s’agir que de défaillances momentanées qui appellent des remises en ordre immédiates. Tel n’est pas le cas, puisque malgré nos multiples doléances, nos entreprises subissent depuis plus d’un an maintenant les aléas d’une transition dont nous ne connaissons pas le programme ni le calendrier et encore moins les moyens humains et matériels qui y seront injectés, afin de lui permettre de faire face aux énormes enjeux qui l’attendent. » dira Abdelouahab Kerrar, président de l’UNOP dans une déclaration a la presse.
Pris en otage, de nombreux producteurs pharmaceutiques, s’inquiètent quant à la conformité règlementaire des procédures appliquées en matière d’enregistrement des médicaments. Constat établi et dénoncé, la situation, n’a connu aucune évolution.
Ils se retrouvent, déplorent-ils, toujours “ballotés entre l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP) et la direction de la pharmacie.
SN