lundi 29 avril 2024
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Des agressions qui ne se produisent que dans le secteur public!

Etablissements hospitaliers : les syndicats réclament de la sécurité.

Le Syndicat national des enseignants-chercheurs  hospitalo-universitaires (SNECHU) et le Syndicat national des médecins  résidents (SNMR) ont appelé les pouvoirs publics à assurer  la sécurité dans les établissements de santé et à protéger les médecins  contre les agressions qu’ils subissent au quotidien dans l’exercice de leur  métier.

La présidente du SNECHU Ouahiba Ouahioune a dénoncé « les agressions que  subissent les médecins dans les établissements publics lors de l’exercice  de leur métier », appelant les pouvoirs publics à assurer la sécurité dans  ces établissements.

Des mesures « urgentes » à prendre . 

Mme Ouahioune a appelé à prendre des mesures « urgentes » pour mettre fin à  ces agressions qui « ne se produisent que dans le secteur public »,  soulignant l’importance d' »assurer la sécurité et les moyens humains et  matériels pour une meilleure gestion des établissements hospitaliers.

La présidente du SNECHU a en outre souligné la nécessité de permettre  au médecin-généraliste » d’assurer  les soins de proximité afin de réduire  la pression sur les hôpitaux, appelant à ce propos à réhabiliter le Conseil  de l’ordre des médecins pour trancher certaines questions avant d’aller à  la justice.

Le  système informatique a la traine.

S’agissant des insuffisances relevées dans le secteur, Mme Ouahioune a  évoqué le retard enregistré dans l’application du système informatique qui  facilite la tâche au médecin et au malade.

Elle s’est dit indignée par « les campagnes subversives » menées par  certains sur les  réseaux sociaux contre le corps médical et paramédical,  notamment après le décès d’une parturiente à Djelfa cet été, précisant que  le dossier était au niveau de la justice. Ce qui s’est passé à Djelfa,  a-t-elle dit, peut se produire dans n’importe quel endroit du pays à cause  du manque de moyens humains et matériels.

Manque dans la formation pratique.

Les représentants des médecins ont déploré cette situation, affirmant  qu’ils restent les plus exposés aux agressions du fait qu’ils assurent les  gardes de nuit dans « des conditions difficiles », citant à titre d’exemple  le service des urgences où les malades souffrent d’une longue attente.

Pour sa part, le Secrétaire général du SNECHU le Pr. Mohamed Belhadj a  déploré le transfert du malade à travers plusieurs services et  établissements pour traiter la même maladie ainsi que le manque de moyens  dans la formation, notamment pratique.                                                                                                        Synthèse SN/ Agence